Les 29 000 membres du groupe humaniste militant,
qui se bat au nom du Premier Amendement, considè-rent que l’expression « sous l’autorité de Dieu » établit
une religion d’État de façon inconstitutionnelle.
« Jusqu’à ce que le serment soit rétabli dans une version inclusive, nous pouvons prendre sur nous de refuser de participer à un exercice discriminatoire », peut-on lire sur le site de la campagne « Ne dites pas le serment ». Il décrit également le serment actuel comme
« tordu par le langage de la religion qui sous-entend que
les vrais patriotes doivent être croyants ».
En complément du site Web, la campagne se compose de vidéos You Tube et de publicités sur les bus de
Washington (D. C.) et de la ville de New York. Sur le
site Web, les internautes peuvent trouver un guide pour
les parents ainsi qu’un espace où ceux qui auraient subi
des discriminations ou des intimidations pour avoir
refusé de prononcer le serment peuvent demander
l’aide de l’association.
« Nous avons le sentiment que plus on éduque la
population au sujet du serment, plus les gens réalisent
qu’y ajouter “sous l’autorité de Dieu” dans les années
1950 n’était pas une bonne idée et que retirer cet élément serait une bonne idée », explique Roy Speckhardt,
directeur opérationnel du groupe humaniste.
En effet, la référence à Dieu ne faisait pas partie du
serment écrit par le ministre Francis Bellamy en 1892.
Cet élément a été ajouté par le Congrès en 1954, durant
le maccarthysme par crainte de la « menace rouge »,
avec comme objectif d’écarter les « communistes sans
Dieu ».
La campagne de l’AHA se base sur l’idée que la plupart des Américains ne savent pas que le serment a été
modifié et que, s’ils le savaient, ils seraient favorables
à ce qu’il soit rétabli dans sa forme originale. Selon un
sondage réalisé en mai, 34 % des Américains soutien-nent le retrait de la référence à Dieu quand on leur dit
qu’elle n’est pas dans le texte d’origine. Ce chiffre atteint même 62 % parmi les personnes qui s’identifient
comme athées, mais ne dépasse pas 21 % parmi les
chrétiens.
« Je pense qu’il y a une masse critique de gens, par-
ticulièrement les jeunes, qui sont favorables au retrait
de “sous l’autorité de Dieu” », déclare Roy Speckhardt.
« Nous leur tendons la main et leur disons “restez assis
durant le serment jusqu’à ce qu’ils le rétablissent !” »
En 2013, un sondage de Life Way Research, une orga-
nisation affiliée à la Convention baptiste du Sud, mon-
trait que seulement 8 des Américains voulaient que la
mention « sous l’autorité de Dieu » soit retirée.
Sur Twitter, les messages portant le mot-clic #under-god, le mot-clic proposé par la campagne « Ne dites pas
le serment », sont largement favorables au retrait de la
référence à Dieu, même si certains tweets étaient très
critiques à ce sujet.
D’après ProtestInter
Hans Küng défend le droit
de choisir sa mort
Après avoir passé plusieurs semaines hospitalisé en
soins intensifs au début de l’été, le théologien suisse
Hans Küng va mieux. Dans la postface de son prochain
livre à paraître où il défend le droit de choisir sa mort,
le théologien, âgé de 86 ans et atteint de la maladie de
Parkinson, se dit néanmoins heureux d’avoir dépassé
cette situation difficile et d’être revenu à la vie.
Dans son livre Mourir heureux , Hans Küng réaffirme
son appui au droit de choisir sa mort et à la possibilité du
suicide assisté. Il souhaite que l’Église catholique revoie
sa position sur le sujet. Après l’expérience de la maladie,
il explique qu’il veut absolument éviter d’arriver à un
point où il ne serait plus capable de décider lui-même de
sa vie ou de sa mort. Il décrit cependant ce souhait de
pouvoir garder le contrôle de sa vie jusqu’à la dernière
seconde comme une « représentation idéale ».
Sa conviction reste inchangée. Chacun a
la responsabilité et le droit, devant Dieu et
devant les hommes, de décider de sa vie et
de sa mort. Pour lui, cette autodétermina-tion est « théologiquement bien fondée et
s’impose éthiquement ». Hans Küng souhaite que son livre contribue à la discussion sur le suicide assisté. Il le dédie à
ses médecins, thérapeutes et soignants et à toutes les personnes
qui ont été à son côté.
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Serment d’allégeance d’écoliers en 1915
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